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Mobilisation 10 novembre // Journée noire des associations
Comment agir seul ?
L’appel à se mobiliser le 18 octobre (lancé le 6 octobre) pour dénoncer » un immense plan social sur les emplois aidés » incitait les citoyens et les associations à se mobiliser pour cette première étape. Cet appel a déjà recueilli 1 200 signatures de structures, réseaux associatifs et plus de 5 600 de citoyens et responsables associatifs, y compris de nombreux élus, des parlementaires, des universitaires. Cet appel se poursuit pour appeler à une mobilisation dans la durée, avec une nouvelle journée noire le vendredi 10 novembre. Déjà plusieurs territoires envisagent d’autres actions ultérieures.
Pour dénoncer le plan social et inviter les associations à se mobiliser il est toujours important de signer et faire signer cet appel, et de nous envoyer vos témoignages sur contact@associations-citoyennes.net, que nous relayons largement (voir l’appel en ligne).
Comment agir ensemble ?
Dans la situation actuelle, nul ne peut agir seul. Il est essentiel que des convergences se construisent entre réseaux associatifs, avec les syndicats, les communes, les élus, certains parlementaires, certains médias.
Des actions communes sont menées : à Paris, Montreuil, Le Mans, Saint-Denis avec le syndicat ASSO, à Nantes et à Paris, avec des forces politiques, par exemple Chambéry Cap à gauche, avec des municipalités, etc.
De multiples collectifs inter associatifs se sont créés au cours des derniers jours sous différentes formes : collectif interassociatif en Corrèze, à Nantes, en Sud Creuse, série de collectifs dans le Finistère à Brest, Douarnenez, Morlaix, Centre Ouest Bretagne, Quimper, regroupés dans un collectif départemental, Vent d’Assos à Paris (collectif régional Ile de France qui s’inspire de Vent d’Assos Auvergne Rhône-Alpes, etc.), s’ajoutant aux Collectifs Locaux des Associations Citoyennes constitués auparavant.
Des Nuits Debout ou Piques nique Debout. Devant la basilique de Saint Denis, un » Pique-nique debout » a eu lieu le 18 octobre avec 80 participants, pour dénoncer la suppression des emplois aidés, rappeler l’utilité sociale des actions, évaluer les conséquences des mesures prises, voir comment résister et construire.
Une nouvelle journée noire le 10 novembre.
Les associations se sont déjà massivement mobilisées le 18 octobre (voir ici les mobilisations). Une deuxième journée noire s’organise pour le 10 novembre pour alerter sur l’avenir des associations (voir plus de détails ici). Cette journée s’organise autour des 4 revendications formulées par le CAC largement partagées et reprises par de nombreux associations et mouvements :
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Un moratoire sur la suppression des contrats aidés en 2017-2018 pour les renouveler sur la base des critères de début 2017. Cette demande est formulée par de très nombreux acteurs.
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Une étude d’impact sérieuse et contradictoire de l’évolution des financements publics aux associations, de leurs effets sur la vie citoyenne et les territoires, sur les actions réalisées par les associations au service de l’intérêt général, les coûts évités et sur les conditions d’emploi dégradées des salarié.es associatifs.
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La mise en place dès le budget 2018 de moyens budgétaires et des subventions nécessaires pour permettre aux associations d’assurer les missions qu’elles remplissent au service de la société . Cela ne saurait se réduire à de vagues recommandations aux collectivités, qui sont étranglées par ailleurs.
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L’ouverture d’une négociation sur l’emploi associatif afin que les associations puissent, pour agir au service de l’intérêt général, rémunérer correctement leurs salarié.e.s de façon stable à travers des CDI, tout en maintenant des dispositifs de retour à l’emploi et de formation, qui restent nécessaires pour les publics les plus en difficulté. Ce rôle de formation doit être reconnu et intégré dans le plan formation du gouvernement.